Claude Monet
Il avait poussé par hasard,
Sur le trottoir sans le savoir,
Tout seul au bord de cette route,
Il n’y avait plus aucun doute
Il s’en venait d’Afrique du nord,
Et il avait perdu le nord,
Le beau coquelicot d’amour,
Et c’était mon bonheur du jour,
J’avais l’idée de le cueillir,
Ayant un corsage à fleurir,
Mais un peintre l’a repéré,
A voulu se l’accaparer,
La fleur était d’une grande beauté,
Utilisée pour la santé,
Si on l’appelle coquelicot,
Certains le nomment aussi pavot,
Et puis il rime avec bécot,
Tout cela est peut être idiot,
Mais sur ton corsage tout blanc,
J’ai vu une goutte de sang,
De la couleur coquelicot,
Et puis ton cœur dans un sanglot,
Si tu veux donne-moi la main,
Demain j’irai sur les chemins,
Rechercher ce prince des champs,
Qui tremble toujours sous le vent.
Doux coquelicot des champs ou des villes il égaye le trottoir avec son jolie minois vermeil sous la chaleur du soleil
je t’embrasse Pierre
Merci d’apprécier!