Pomponette

Je ne grince pas des dents au pays de la pluie,

En toute sincérité, car moi j’ai Pomponette,

Qui apprécie ma soupe, et qui dort dans mon lit,

C’est ma seule compagnie, je vous le dis tout net,

Un jour que j’essayais d’oublier ma déprime,

Elle gratta à l’entrée, drôle de découverte,

Sauta sur mes genoux, et fit perdre ma rime,

J’avais je crois laissé ma porte entrouverte,

Je lui donnais du lait, aussi quelles croquettes,

Puis elle ronronna comme pour me remercier,

D’avoir rapidement répondu à sa quête,

Elle savait déjà qu’elle trouvait un foyer,

Dans tes yeux mon greffier y entre le soleil,

Je voudrais être chat pour avoir des caresses,

Connaître des matins comme nul autre pareil,

Et plein de volupté connaître la tendresse,

Alors encore merci, joli chat de gouttière,

Tu as su me donner toute ton amitié,

Et me faire oublier, cela c’était hier,

Le temps où vous étiez Madame ma moitié.

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