Shahnourh quitte la scène, quand le rideau se ferme,
Fatigué il s’isole, et reste dans sa loge,
Souhaite que personne, dans l’heure ne le déloge,
Demain il doit chanter tout près d’Ax-les-Thermes,
Et puis un peu partout, en Europe en Afrique,
Le rideau est tombé de couleur cramoisi,
Le public a été frappé de frénésie,
Ces bravos quel bonheur, il attend la critique,
La belle salle se vide, et l’Olympia s’endort,
Après tous ces rappels l’auteur a la pression,
La lumière tamisée renforce l’impression,
Son nom brille encore dehors en lettres d’or,
Shahnourh quitte sa loge par le petit couloir,
Ses fans l’attendent dehors, ils crient ils applaudissent,
Et demandent pourquoi il n’a pas fait de bis,
Ils s’agglutinent le poussent, s’approchent pour mieux le voir,
Il se sent fatigué, mais rêve de chanter,
Encore jusqu’à cent ans, l’amour, le temps qui passe,
Se souvient un instant d’une femme à Montparnasse,
Pour qui il conjuguait alors le verbe aimer,
Et se demande aussi si son destin s’inscrit,
Dans cette direction, il sent venir la peur,
Lui ne pense qu’à demain, il connaît sa valeur,
Il vient d’ailleurs d’écrire un nouveau manuscrit,
Qui parle de sa vie, ses amours ses ennuis,
La prose et ses chansons de nos jours font fureur,
Oh ! Mourir sur les planches dessous les projecteurs,
Une nouvelle tournée est prévue aujourd’hui,
Il doit tenir le coup une question de revanche,
Il se reposera plus tard dans les Alpilles,
Près de ses oliviers et puis de sa famille,
À son âge la crainte ce n’est que la page blanche.
Bonsoir Pierre ton poème est vraiment sublime j’aime beaucoup un bel hommage
douce soirée et belle nuit bises amicales
Béa
Merci Béatrice c’était la moindre des choses que de rendre hommage à ce grand artiste pour qui je suis Fan. Il devantes produire à Rouen le 6 décembre prochain!