Le Chemin de Compostelle


Le Chemin de Compostelle 

(Via Podiensis) 

Un rêve inavoué, c’est celui de partir,            

Déranger les pierres, pour pouvoir s’investir,                                  

Façon de découvrir, tout un monde meilleur,

Changer le quotidien et retrouver l’envie,

Le p’tit coup de folie, qui bascule la vie, 

Enfin s’en aller voir ce qui se passe ailleurs;

Ami prends ton bâton, ta gourde et ton chapeau,

Coquille Saint Jacques en guise de drapeau,

Moi j’ai dans ma tête le chemin de Saint Jacques,

Glissé dans ma poche, le bon crédencial,

Passeport pour marcher, en voies provinciales,

Le chemin sera long, ne charge pas ton sac,

C’est au Puy-en-Velay, départ du voyage,

Sur via Podiensis en pèlerinage,

Qu’on se réunira, objectif Compostelle, 

Si le doute est permis car le chemin est long,

Dans cette épreuve il faut, que point nous reculions,

Dans les grandes abbayes, les vitraux constellent,

Et si les bâtisseurs ont fait les cathédrales,

C’est bien pour approcher de plus près les étoiles,

Il faut serrer les dents, même si tu as faim,

L’ombre du pèlerin s’inscrit dans les chemins,

Comme la croix de bois veille sur nos demains

Pour vivre le bonheur sous l’horizon sans fin,

Ressens-tu la douleur qui te prend les genoux,

Je vois ceux qui riaient, quand ils plantaient les clous,

Dans la chair de celui qui un jour s’est fait homme,

Sur ce chemin sacré, des pierres, des rameaux,

J’avance et prends mon temps, le fond du ciel est beau,

Preuve que les chemins ne mènent pas à Rome,

Le soir nous coucherons dans un vieux monastère,

Cher à tous les « Jacquets », où tout y est mystère,

Afin de  rejoindre le col de Roncevaux,

Où tu découvriras la brèche de Roland,

SI tu as la grâce le son du cor à vent,

Qui circule furtif, par les monts et les vaux,

Franchies les Pyrénées, le chemin continue,

Là en Espagne on est, bien sur les  bienvenus,

Restent des  étapes pour joindre Compostelle,

Fin de la solitude, autre pèlerinage,

On y rencontre là différents personnages,

Seuls les saints de pierre ciselée de dentelle,

Parlent aux pèlerins, c’est la fin du voyage,

Nous avons vu châteaux, églises, ermitages,

Mais as-t’on prit le temps de voir tout en chemin,

Car cet itinéraire est tant chargé d’histoire,

De légendes, et des rêves prémonitoires

Mais là je vois les tours qui surgissent au loin,

Un rêve inavoué, c’est celui de partir,            

Bouger la routine, puis surtout s’investir,                                  

Façon de découvrir, là un monde meilleur,

Changer le quotidien et retrouver l’envie,

Le p’tit coup de folie qui bascule la vie, 

Enfin s’en aller voir, ce qui se passe ailleurs.

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