Les Préludes

Quand sur ton piano tu viens jouer Chopin,

Je pense à George Sand tout en fermant les yeux,

Entre pauses et soupirs, je l’aime bien Chopin,

Il y a des matins où tout est merveilleux,

Joue sur ton piano lorsque mon cœur est noir,

Et fais moi partager ta musique jolie,

Fais le fortissimo c’est bien ton répertoire,

Pour qu’un vent de folie souffle sur notre vie,

Le temps est suspendu, je te sens Polonaise,

Quand tu poses sur moi tes jolies lèvres Reine,

Avec habileté pour que nos corps s’apaisent,

Il y a des instants que l’on voudrait pérennes,

Et si matin chagrin ma foi change la donne,

Je connaîtrais alors à travers tes silences,

Les raisons de ton coeur quand la musique sonne,

Avec bien souvent des zones de turbulences, 

En suivant ton humeur, puis de partition,

Mélangeons nos passions, elles se ressemblent,

Et sont des musiques, l’association,

Devant ton piano, de notes qui rassemblent,

Il y a des matins où tout est fabuleux,

Entre soupirs, pauses je l’aime bien Chopin.

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