Fuite en Sologne

La haie de peupliers, se reflète dans l’eau,

Dans la pâleur du soir, l’étang de mon enfance,

S’endort dans le lit des grands joncs et des roseaux,

Tout est mystérieux. Oh! Douce souvenance,

Source de vie l’étang, verra au jour naissant,

S’en venir l’aigrette, celle appelée Garzette,

Ou un grand échassier, d’un pas très nonchalant,

Si vous êtes patient, verrez les grenouillettes,

Sur les grands nénuphars, croasser en fanfare,

Moi je vous invite, c’est la saison d’aimer,

À venir visiter, ce joli pays phare,

La biche est aux abois, entendez-vous bramer?

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