Elle s’envole au gré de l’inspiration,
Si l’encre a bien vieilli, c’est l’introspection,
Normal à mon âge d’admettre des ratures,
C’est un Sergent-Major, mais sans fioriture,
–
Images enfouies au fond de ma mémoire,
Tout d’un coup ressorties, d’un magique grimoire,
Transcrites sur papier, mon beau stylo s’emballe,
Rêve de rencontrer, Princesse de Lamballe,
–
Inexpérience dans ces premiers écrits,
Mon premier parchemin est pauvre manuscrit,
Une déception, qui n’a pas fait la une,
Moi qui pensais un jour, bien décrocher la lune,
–
Tu portes bien ton nom, celle de belle plume,
Ah! Ne me dis pas non, la nuit com’ de coutume,
Tu cherches l’encrier, pour lui conter fleurette,
Mon blason redorer, ton encre violette,
–
Court sur le papier blanc, le souffle qui t’anime,
Traduit bien mes tourments, dans mes vers et mes rimes,
Je t’aime belle plume et lorsque tu t’envoles,
Là vers d’autres plumes, avec toi je survole,
–
J’aime ta compagnie, tu es tout un théâtre,
Et tes écrits ma mie, sont bien là pour combattre,
Les idées, les non dits, les chagrins douloureux,
Tous les mots interdits, rendre les gens heureux,
–
Tant va la plume au vent, pour taquiner la rime,
Pour couvrir le papier, de ces mots qui m’animent,
Mais à chacun sa plume et son bout de chemin,
L’important c’est que toi, tu me donnes la main,
–
À titre posthume, tu porteras mon nom,
Ma belle et jolie plume, ah! Ne me dis pas non.