Les grues craignent le grand froid,
Font des cercles sur le sol,
Migrent vers d’autres endroits,
Bientôt prendront leur envol,
–
Car depuis des siècles prennent,
Le même chemin et ne,
Se trompent pas, qui les mène,
Dans des pays où il ne,
–
Pleut pas, où le sable est chaud,
Au delà des champs, des mers,
Voyez elles font leur show,
Leur passage est éphémère,
–
Entendez ces cris perçants,
Comme des désespérées,
Leurs ailes s’élargissants,
Avides de retrouver,
–
Les rivages africains,
Où elles hiverneront,
Sans visa et sans aucun,
Passeport, mais reviendront,
–
Au printemps, vous les verrez,
Cris puissants, ailes sifflantes,
Dans un beau ciel éclairé,
Une image jubilante.