L’épée de Damoclès depuis notre naissance,
Tourne sur nos têtes et ne tient qu’à un fil,
Mythe ou réalité, on prend tous conscience,
Que nos petits bonheurs restent souvent fragiles,
La vie change tout le temps, rien n’est jamais pareil,
Tout peux donc s’arrêter du jour au lendemain,
En hommes responsables restons bien en éveil,
Le bonheur peut partir sans nous donner la main,
Quant au malheur personne, ne souhaite le ramasser,
Haro sur le baudet, jetons le donc aux lions
Les malheurs évités qu’ils restent dans le fossé,
Alors saisi ta chance toi l’ancien tabellion,
Le bonheur de ton âge c’est de savoir vieillir,
Rimer avec sagesse, car tout se fane et meurt,
Vivre tes derniers jours en trouvant du plaisir,
Faire encor des projets et nier cette rumeur
Qui court sur ce glaive autour de nos têtes,
Car nous devrons bien tous la franchir la rivière,
Triste réalité qu’il faudra qu’on admette,
Mais de l’autre coté avec l’âme légère,
Jeunots ou vieux fourneaux le temps s’en chargera,
Miroir mon beau miroir livre moi ton secret,
Dis moi par quelle porte mon âme s’envolera,
Ainsi que j’ai vécu je resterai discret.