L’Océan  

 

Il épouse toutes celles,
Qui se jettent dans son lit,
Caresse leurs dentelles,
Et boit jusqu’à la lie,
L’eau vive des rivières,
Qui rejoignent l’estuaire,

Quand il est mécontent
C’est l’air marin qu’il hume,
Par les jours de gros temps,
En crachant son écume,
Un incessant ballet,
Qui danse sur les galets,

Combien de matelots,
Se sont ainsi perdus,
Enlevés par les flots,
Ne sont pas revenus,
Mais quand le ciel est bleu,
Et qu’il est amoureux,

Il regarde passer,
Les jolis bateaux blancs,
Qui viennent déstresser,
Sur son bel océan,
Et glissent sur son flanc,
Comme des poissons volants,

Il porte plusieurs noms,
Arctique ou Atlantique,
Et qu’il le veuille ou non,
Indien ou Antarctique,
Mais quand c’est pacifique,
Là c’est plus idyllique,

Que son Dieu soit Neptune,
Ou bien Poséidon,
Connaît le poisson-lune,
Aussi Amphitryon,
Enfin toute sa vie,
Aura la nostalgie,

Des vagues et des tempêtes,
Des combats que se livrent,
Les hommes qui s’entêtent,
Enfin pouvoir vivre,
Je parle des migrants,
Et c’est bien affligeant.

7 commentaires

  1. Bonjour Pierre un magnifique poème touchant merci
    Les migrants passe l’océan
    ou ils trouvent le néant
    avalés pas les vagues
    ils meurent fuyant le bague
    celui d’une guerre indigne
    comme les hommes qui ne sont pas dignes
    digne d’êtres des sauveurs
    ils ne veulent pas donner leur coeur
    à ceux qui ne demande qu’un peux de bonheur

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