Art Contemporain internet
Auteur inconnu
Lorsque le soir descend,
L’ancien dans son fauteuil,
Voit comme des taches de sang,
Sur le bord de son seuil,
Ce sont tous les reflets,
Des lumières de la ville,
Un peu roses et violets,
Le vieux n’est pas tranquille,
Lorsque le soir descend,
Du ventre de la ville,
Des bruits inaudibles,
Montent c’est effrayant,
De là semble jaillir,
Un monde très inquiétant,
De larmes et de rires,
Qui n’est plus fascinant,
Il aimait tant la ville,
Depuis son accident,
Il est seul sur son ile,
Silencieux dépendant,
Ce soir viendra sa fille,
Pour lui rendre visite,
Rassuré plus tranquille,
Bien heureux il cogite,
Douceur crépusculaire,
Qui viendra se poser,
Sur cette âme solitaire,
Sous l’effet d’un baiser,
Lorsque le soir descend,
Demain dans son fauteuil,
Et c’est bien affligeant,
Reverra sur son seuil,
Les lumières de la ville,
Depuis son accident,
Il est seul sur son ile,
Solitaire dépendant.
Bonjour Pierre
Sublime poème triste émouvant bravo
Doux et bon weekend je t’embrasse
Amitiés
Béa
Merci beaucoup Béatrice beau dimanche de Pentecôte! Amitiés. Pierre