Ils traversent le temps, assis sur leur nuage,
On dit qu’ils ont mille ans, ils sont un peu volages,
Entre leurs quatre murs, ils font des songes obscurs,
Et l’amour en cage, n’est pas une sinécure,
S’ils trempent volontiers, la plume dans les larmes,
C’est qu’à la vérité, ce sont leurs seules armes,
Pour aller un peu plus, se perdre dans l’absinthe,
Faisant rimer matin, dans une dernière étreinte,
Ils taquinent la muse, pêchent dans les étoiles,
Mêlent leurs mortes amours, d’un parfum de scandale,
Vivent leur bohème, plus vite que le vent,
Et jusqu’au blasphème, ce sont des survivants,
Qui connaissent l’angoisse, de ces affreuses nuits,
Du papier qu’on froisse, à l’approche de l’ennui,
Nous parlent de la mort, comme tu parles de la vie,
En faisant des sonnets qui rendent l’âme ravie,
Rêvent souvent de partir, une plume à la main,
Surtout ne pas vieillir, devant leur parchemin,
Et quand ils meurent enfin, sont portés au pinacle,
C’est le mot de la fin, leur tout dernier spectacle.
Ils font la pige au temps, car on les a tous lus,
Puissent ces quelques vers enfin leur rendre gloire.
Bonsoir relu avec plaisir c’est un somptueux hommage mes bravos
Douce soirée bisous
Mes amitiés
Béa
Bonsoir Béatrice j’ai modifié un peu le texte. Amitiés Merci pour tes délicieux commentaires.Pierre