Le Silence

Elle restait prostrée dans un long silence,
Qui s’éternisait depuis son absence,
Elle n’arrivait plus ma foi à comprendre,
Qu’il fallait revoir sa carte du tendre,

Il l’avait laissée au bord de la route,
Toute seule sans raison, permettez qu’elle doute,
Ne lui restait plus que cette pauvre errance,
Pour battre son cœur souffrant à outrance.

Et ce long silence devenait des notes,
Qui masquaient l’absence du beau croque note,
Rejoignant très haut cœur sur ses genoux,
Les belles planètes dans un rêve doux,

Alors de ce cri que personne n’entend,
Qui compense l’absence de l’être aimant,
Elle avait le cœur qui fondait en en larmes,
Et de longs sanglots comme seules armes.

 

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